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Mirbeau, Octave – Correspondance avec Pissarro

Mirbeau, Octave – Correspondance avec Pissarro, édition de P. Michel et J.-F. Nivet. 263 p. illustrées. 22,87 euros

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« Le plus grand peintre de tous les temps. » C’est en ces termes qu’en 1891 Octave Mirbeau célèbre Camille Pissarro, dont il chante « l’œuvre de joie, d’amour, de vérité et de beauté ». Mais autant que l’artiste exceptionnel, « chercheur éternel de mieux », il admire, aime et vénère l’homme dont l’âme, « si douce et si ardente », rayonne « sur un des plus absolument beaux visages qui aient illustré l’humanité ». Pour ce père idéal, il déborde d’une affection toute filiale. Un malentendu stupide, la veulerie de Mirbeau, l’entêtement de Pissarro, vont malheureusement mettre leur amitié entre parenthèses pendant des années. Jusqu’à ce que le grand polémiste se mette passionnément au service de la gloire de son aîné. Pendant les trois années qu’a duré l’essentiel de leur correspondance, à travers leurs effusions et leurs échanges intellectuels, c’est toute la vie de la France de l’époque qui transparaît : vie artistique et littéraire (impressionnisme et post-impressionnisme, symbolisme en littérature et en art), aussi bien que vie politique et sociale (revendications ouvrières, attentats anarchistes). Le vieux monde est en train de craquer, et les deux amis, idéalistes impénitents, communient dans le même rêve d’une société pacifiée, sans classes et sans État.