Videer, Alfred Agrandir l'image

Videer, Alfred

A l'écoute du disque de Phaistos
88 pages illustrées

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16,00 €

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Le plus célèbre de tous les disques gravés fut découvert en Crète en 1908 lors des fouilles des ruines d’un palais de la civilisation minoenne. Sur ses deux faces apparaissent des idéogrammes dont l’interprétation a donné naissance à des centaines de théories, plus ou moins sérieuses, plus ou moins farfelues. Une de plus, avec ce volume ? Mais la simplicité et la logique évidente de l’explication formulée ici lui donnent des gages solides, loin de tout ésotérisme. Au lecteur de juger si, comme le pense l’auteur, il s’agissait d’un objet avant tout utilitaire et dont la présence dans un palais crétois du deuxième millénaire avant Jésus-Christ apparaît tout à fait naturelle. Loin de tuer la magie du mystère, l’explication donnée ici fait du disque de Phaestos un des objets les plus fascinants qui nous sont parvenus de l’Antiquité.

Alfred Videer vit dans le sud de la France et consacre ses loisirs à l'archéologie. Il a publié deux recueils de poèmes, non mis dans le commerce.

L’énigme du disque de Phaistos :
une contre-enquête française renverse l’hypothèse linguistique. Alors que des chercheurs relancent à grand fracas l’interprétation linguistique du « CD-Rom
antique », une étude française sort de l’obsession du « texte » et pose la question des usages et des usagers du mystérieux disque. Conclusion : un aide-mémoire visuel portant un hymne au souverain, et destiné à des chanteurs illettrés… Par un curieux hasard, deux linguistes anglo-saxons ont annoncé fin octobre avoir « cracké le CDRom
antique», au moment même où paraissait en France une analyse diamétralement opposée. Pour Alfred Videer, les signes gravés relèvent d’un code et non d’une écriture ; ils servaient de support mémoriel à des personnes non-alphabétisées, vraisemblablement des enfants ; le « message » était un hymne chanté évoquant, selon la face, le souverain et la souveraine. Formé aux arts visuels, l’auteur mêle à une démarche scientifique solidement informée des théories existantes, des questionnements plus pragmatiques : quel usage pour un tel disque ? Pourquoi ce choix d’idéogrammes alors que des écritures étaient disponibles ( Linéaire A et B) ? Il en déduit que l’hypothèse linguistique est une impasse. L’absence d’autres traces de cette écriture plaide plutôt pour un code visuel partagé par une communauté plus restreinte, autour d’un usage commun, et unique. L’analyse des séquences idéogrammatiques montrant une structure répétitive parsemée de référence à la royauté et au divin, l’hypothèse d’une prière ou d’un hymne s’impose...
Alfred Videer n’est pas linguiste : il a exercé dans le domaine des arts graphiques et consacre ses loisirs à l’archéologie. Avec la parution de cette étude, les Editions du Lérot, centrées sur l’histoire littéraire, proposent une approche décloisonnée des sciences : si la spécialisation est indispensable à la science moderne, les croisements disciplinaires peuvent faire émerger des hypothèses innovantes délivrées des catégories instituées et des habitudes de pensée.

978-2-35548-091-1