Oreille au sol cul en l’air mézenc les drus cris de bête du volcan nous conditionnent Agrandir l'image

Oreille au sol cul en l’air mézenc les drus cris de bête du volcan nous conditionnent

oreille au sol cul en l’air mézenc les drus cris de bête du volcan nous conditionnent.
112 p.

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« Le phonolithe qui compose le Mézenc et les cimes environnantes paraît être sorti de terre à l’état de grande fluidité, et s’être épanché très rapidement sur les plantes du plateau cristallin. Les laves qui sont sorties de son cratère, de texture assez inégale, ont été attaquées par les intempéries, de manière à se développer en une rangée de cônes distincts, que recouvre un sol blanchâtre où croissent des forêts de chênes et de sapins. Poulett Scrope, dont l’opinion n’est d’ailleurs point partagée par d’autres géologues, pense que les cônes phonolithiques du Mégal ou Meygal, alignés au nord-ouest du Mézenc vers les vallées de la Loire et de son affluent le Lignon du sud, ne sont autre chose que les lambeaux d’un épanchement de laves, fleuve prodigieux qui n’aurait pas eu moins de 400 kilomètres carrés et une profondeur moyenne de 120 mètres, soit 48 milliards de mètres cubes. Aucune des coulées modernes de l’Etna ne pourrait être comparée à celle qu’aurait vomie cette crevasse du Mézenc. » Elisée Reclus.